Une balade de six jours à cheval dans le nord de la Corse


page d'accueil

Semaine du 5 au 12 mai 2002

toutes les photos

faune et flore
   - les oiseaux
         - milan noir
         - milan royal
         - buse variable
         - faucon crécerelle
         - goéland argenté
         - coucou gris
         - hibou petit-duc
         - huppe fasciée
         - pic épeiche
         - alouette calandrelle
         - hirondelle rustique
         - bergeronnette grise
         - troglodyte mignon
         - accenteur mouchet
         - rougegorge familier
         - merle noir
         - grive draine
         - fauvette grisette
         - mésange bleue
         - mésange charbonnière
         - geai des chênes
         - pie bavarde
         - corneille mantelée
         - grand corbeau
         - étourneau sansonnet
         - moineau domestique
         - pinson des arbres
         - venturon corse
   - les animaux
   - la flore

histoire et culture

bibliographie, liens

 
<--   Milan royal Faucon crécerelle   -->

Buse variable (Buteo buteo)
- Accipitridae -



buse variable
Buse variable (Buteo buteo) - adulte, livrée sombre



( secondes / ko)

( secondes / ko)



buse variable
Buse variable (Buteo buteo) - adulte, livrée claire

La couleur du plumage varie beaucoup, du brun foncé au presque blanc. Se tient souvent sur les pieux des haies et des poteaux, tournoie dans les vents ascendants, cris miaulés. Taille 50-56cm, envergure 118-135cm. Habitat : zones cultivées avec bois épars. Rapace de loin le plus répandu dans le centre de l'Europe, son aire de diffusion couvre toute l'Eurasie. Reproduction : la buse variable est une espèce migratrice qui revient dans son aire de nidification en avril (oiseau de passage chez nous).

C'est habituellement le nid de l'année précédente, construit par la buse elle-même, qui est utilisé après avoir été amélioré ou agrandi, si bien qu'avec le temps il peut devenir une "forteresse" de 50cm de hauteur et 80cm de diamètre.

Dès leur arrivée, les oiseaux se livrent à ces vols nuptiaux planés et piqués, à haute altitude au-dessus de leur territoire. Le premier oeuf est pondu fin avril et aussitôt couvé. Le nombre d'oeufs, en moyenne 2 ou 3, dépend toujours des ressources alimentaires. Ils sont couvés par les deux parents mais plus longtemps par la femelle. Les petits naissent les yeux ouverts au bout de 30 à 35 jours et, comme tous les poussins des oiseaux de proie, ils sont couverts d'un duvet blanchâtre.

Pendant l'incubation et les premiers jours qui lui succèdent, le mâle nourrit la femelle, mais dès que les plumes des oisillons commencent à poindre, les deux parents chassent. Au début, la femelle déchiquette les proies et donne la becquée à ses petits ; plus tard, les parents déposent seulement la nourriture sur le bord du nid. S'ils ne peuvent subvenir aux besoins de toute la couvée, de longs combats qui se terminent souvent par la mort du plus jeune opposent les petits. Ils volent à 40 jours environ, ordinairement vers la fin du mois de juin. Durant les premières semaines, ils sont encore nourris par les parents et attirent l'attention sur eux en étant très bruyants.

En août, quand arrive la saison des migrations, la famille se disperse : les jeunes descendent vers le sud, les adultes du centre de l'Europe restent souvent dans leur aire de nidification. Quand les hivers sont rigoureux, beaucoup d'entre eux périssent, mais au printemps, la plupart des territoires sont à nouveau occupés par les individus qui reviennent du Sud.

La buse, dont les pieds sont peu robustes et les serres courtes, ne peut chasser que de petits animaux (de la taille maximum d'un écureuil). Elle se nourrit principalement de souris et de campagnols auxquels s'ajoutent lézards, serpents, oisillons et même insectes. Très adaptable, elle choisit toujours la forme de nourriture qu'elle peut se procurer le plus facilement. Quand des hivers très froids mettent en péril les oiseaux aquatiques, elle capture jusqu'aux foulques trop affaiblis pour lui résister. En outre, elle ramasse le gibier mort, ce qui lui vaut l'injuste réputation de s'attaquer aux lièvres.

Les années où les souris abondent, elle pond plus d'oeufs et élève plus de petits que les années où il y en a peu.

La chasse à la buse variable est très controversée. Certains chasseurs réclament sa destruction, mais les associations de défense de la nature ont constaté que, là où sa chasse était autorisée, le nombre d'oiseaux de proie plus rares qui peuvent être confondus avec elle avait également régressé. En été, le couple de buses revendique un territoire si grand que l'existence des animaux sont il se nourrit n'est pas menacée. On sait aujourd'hui que ce ne sont pas les prédateurs qui déterminent le nombre de proies mais bien les proies qui déterminent et l'existence des prédateurs.

Il arrive que l'hiver on observe localement de grands rassemblements de buses et que l'on ait à tort l'impression d'une densité de buses dangereusement élevé.


Bibliographie


haut de la page