La Corse, comme beaucoup d'îles, possède une riche réserve d'espèces endémiques. Chez les oiseaux, les plus connus sont le venturon corse et la sitelle corse.

En France, et donc en Corse, depuis que les autorités ont accepté de reconnaître que même les rapaces les plus communs, comme les Buses variables, étaient en voie de disparition, la protection des rapaces diurnes et nocturnes est INTEGRALE (arrêté ministériel du 24.1.1972). Cela signfie qu'il est strictement interdit de tuer un rapace, qu'il soit une Buse variable ou un Hibou brachyote.

La Corse possède une fort intéressante station de baguage, à Barcaggio, au nord du Cap Corse, l’endroit où passent obligatoirement les passereaux. La station participe activement au comptage des oiseaux migrateurs. Les résultats obtenus permettent de se faire une idée assez précise de l'état catastrophique de la population des migrateurs à l'heure actuelle. Ces migrateurs déjà durement touchés par la destruction de leur environnement, liée à la politique agricole commune, et que la France achève de sacrifier au profit de tractations bassement électorales avec le lobby des chasseurs.

A la question "Mais en dehors de la mise en conformité avec le droit européen, est-il vraiment nécessaire de limiter la chasse au migrateurs ? Sont-ils menacés d'extinction ?" posée par Emmanuelle Veil dans le "Charlie Hebdo" du 19 juin 2002, le Président de la LPO, Alain Bougrain Dubourg répond : "Une étude conduite sur douze ans par le Museum national d'histoire naturelle montre que les oiseaux dits "de proximité", ou dits "communs", que l'on voit tous les jours, on les voit tellement qu'on ne s'est pas aperçu qu'ils étaient en train de disparaître".

Actuellement, la situation est catastrophique pour les oiseaux migrateurs et particulièrement en France, la mauvaise élève de l'Europe des chasseurs, qui autorise la chasse de nuit, car c'est bien connu le chasseur français est nyctalope, et la chasse aux migrateurs du 1 septembre au 31 mars, car c'est bien connu les migrateurs se reproduisent par la miraculeuse opération du Saint Esprit.

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Bibliographie