
Rougegorge familier (Erithacus rubecula) -
( secondes / ko)
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Les adultes sont reconnaissables à leur plastron et leur front orange bordé de gris-bleu. Confusion cependant possible avec le gobe-mouche nain, mais celui-ci est nettement plus petit (11,5 cm contre 14 cm) et la base de sa queue est blanche. Les petits rouges-gorges sont tachetés de brun et sons reconnaissables à leurs grands yeux sombres.
Il vit surtout dans les forêts de feuillus et mixtes avec sous-bois épais, parcs, jardins parsemés de buissons. Il aime vivre à proximité de l'eau. C'est un migrateur partiel.
Le mâle chante de la mi-janvier à la mi-juin, surtout au petit matin, où il se joint au concert d'oiseaux, après le rouge-queue noir et en même temps que le merle, mais aussi le soir, jusqu'au premières lueurs du crépuscules. Le chant est perlé et susurré, et c'est une des plus belles voix d'oiseaux.
Il chasse ses propres frères de race et de sexe du territoire de nidification en criant, mais aussi à coups de bec et de griffes. C'est toujours le plastron orangé qui provoque l'attaque.
Chez les rouges-gorges, la femelle est nourrie par le mâle durant la pariade. Ensuite la femelle creuse une cavité dans la terre, sous l'herbe haute ou dans un arbre, et y aménage un nid de feuille et de brindilles. Le couple aura deux couvées entre avril et juillet. La femelle couvera les 5 ou 7 oeufs pendant 13-14 jours.
A leur naissance, les petits sont noirs et nus. Les premiers jours, ils ont grand besoin de la chaleur maternelle. Quand ils prennent leur envol, il leur manque encore le plastron orangé, si bien qu'ils peuvent gambader en toute tranquillité dans le territoire familial.
Les chaudes soirées paisibles d'automne, les mâles recommencent à chanter, se disputant les anciennes ou les nouvelles limites des territoires.
Les rouges-gorges dénichent du sol les insectes, araignées, vers de terre et limaçon. En automne, ils glanent aussi des baies et en hiver, ils s'approvisionnent volontiers aux mangeoires, dont ils savent apprécier la nourriture tendre.
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