
Goéland argenté (Larus argentatus) - adulte
( secondes / ko)
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Goéland argenté (Larus argentatus) - adulte

Goéland argenté (Larus argentatus) - jeune
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Le Goéland argenté est de la taille d'une buse variable, environ 56 cm. Il a un bec puissant, une queue arrondi, et une tête blanche mais les oiseaux adultes ont le bas du corps et la queue blancs, le haut des ailes et le dos gris clair. La pointe des ailes est noire et blanc. Le bec jaune porte une tache rouge. Les pattes de la sous-espèce originaire de l'Europe méridionale (Goéland leucophée (Larus cachinnans)) sont de couleur jaune au lieu de couleur chair. Les oiseaux juvéniles au cours de leur première année, ont la même coloration que les jeunes du Goéland cendré et leur dos commence à devenir gris au cours de la deuxième année.
Il vole avec un battement d'ailes lent et détendu. Il accompagne les navires. On le voit souvent posé sur les rivages où il consomme les déchets. Il prend un petit élan pour s'envoler. C'est un bon nageur. Il émet souvent des cris sonores qui rappellent des éclats de rire, des miaulements et des aboiements.
Il vit sur les rivages marins, sur les grandes retenues d'eau et les cours d'eau à l'intérieur des terres. L'espèce est sédentaire et partiellement migratrice.
Les Goélands argentés vivent en grand nombre même en dehors de la saison des nids. Ils séjournent sur les aires de nidification d'avril à juillet. Le nid est posé à même le sol dans le sable des dunes, sur des falaises et parfois même sur les bâtiments. La femelle pond 2 à 3 œufs jaune-brun olive, parsemés de taches foncées en avril/mai. Il niche une fois l'an et les deux parents couvent durant 26 à 32 jours. Les deux parents prennent soin des petits qui évoluent à proximité du nid et sont capables de prendre leur envol dès le 37ème jour.
Il est omnivore, se nourrit principalement de poissons et de petits animaux aquatiques, de détritus (même végétaux), d'œufs, de petits oisillons et de déchets qu'il se procure sur la terre ferme et dans l'eau.
Grâce à leurs dépôts d'ordures, les hommes ont contribué à une forte expansion de cet oiseau très adaptable, ce qui lui vaut aujourd'hui, par endroits, d'être considéré comme une source de nuisance.
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